
« Les laveurs de morts s’emparèrent aussitôt du corps, maquillèrent les plaies, le toilettèrent à grande eau, l’emmaillotèrent dans un linceul blanc, le parfumèrent et le déposèrent à même le sol, selon la coutume, au milieu du salon débarrassé de ses meubles. Je refusais de croire que cette chose immobile et effrayante était mon père. Je n’osais l’approcher, ni la regarder. Des religieux en burnous entrèrent en action à leur tour. Je les avais pris pour des bandits de grand chemin lorsque, à mon réveil, brutal et glacé, dans...
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