
« Je ne sais rien de mes grands-parents. Il y avait si peu de transmission dans les classes populaires, là où les gens sont interchangeables dans le travail, des électrons des "masses laborieuses", aucune raison de se distinguer, pas de récit, peu de photos, sauf au moment des mariages ou du départ au front, pas de lettres. Bien sûr quelque chose passe jusqu’à moi [...]. Ceux qui ont souffert et fait souffrir de l’alcool (mon grand-père maternel), les incarcérés (un cousin, coups et blessures volontaires parce que ivre, ma...
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