
« Dans ses films mélancoliques, peuplés de personnages toujours prêts à mourir d’amour, traversés de tant de souvenirs et de fantômes, Vecchiali n’a jamais eu peur de regarder la mort en face. Dans ce qui reste à mes yeux son chef-d’œuvre, Corps à cœur (1979), Jeanne (inoubliable Hélène Surgère) meurt pendant qu’un rayon de lumière traversant les rideaux lui illumine le visage et qu’elle dit douloureusement son amour à Pierre, qui la tient dans ses bras : "Il aura servi à quoi ton amour, Pierrot ?" sera sa dernière...
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