10 août 2024
Giorgia Moll, la puissance de la langue
« [Le Mépris], film dont nous disons que le personnage principal n’est ni Camille, ni Paul Javal, ni Fritz Lang, ni Jeremy Prokosch, mais Francesca Vanini, cette traductrice en jaune au nom stendhalien jouée par une actrice inconnue, Giorgia Moll, centrale en ce qu’elle est ici la seule à posséder les quatre langues du film (anglais, italien, allemand et français) et oblige tous les personnages, et les grandes vedettes de cinéma avec eux, à se soumettre à sa médiation d’idées et à sa présence émotionnelle, pour que puisse advenir leur film [...] » Maurice Darmon, « Godard : filmer après Auschwitz », in La question juive de Jean-Luc Godard, 2011, Le temps qu’il fait.
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