« Je pompe, donc je suis. »
Nouvelles des crus, des crues et des décrues. Les gens qui regardent la télévision (pauvres de vous) le savent. Le ministre français de l’Intérieur s’est déplacé jusqu’à Redon, suivi de deux pimprenelles de son gouvernement. En homme d’action soucieux de sa réputation, il a fait illico deux promesses aux natifs du cru (ah ah). Un, il leur fournirait des pompes. Deux, il ferait le nécessaire pour qu’il arrête de pleuvoir. Puis il est remonté dans son hélicoptère avec ses deux adjointes et les trente flics qui l'accompagnaient. Une heure plus tard, la température dégringolait et la pluie cessait. La décrue de la Vilaine, de l’Oust et du canal de Nantes à Brest pouvait commencer, ce qui ne manqua pas d’arriver. Chacun, aujourd’hui, a pu reprendre sa voiture. Et les pompes, alors ? Qu’en est-il ? Eh bien, en France on n’a pas de sous pour construire des digues. Mais on a Jacques Rouxel, ses Shadoks et leur machine à pomper les inondations. Et puisque l’heure est aux calembours, relisons Alphonse Allais :
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« Chaque fois que les gens découvrent son mensonge,
Le châtiment lui vient, par la colère accru.
« Je suis cuit, je suis cuit ! » gémit-il comme en songe.
Le menteur n’est jamais cru. »
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