Patrick, from Forbach
Patrick Bach, notre ami de toujours (quarante-cinq ans, c’est presque "toujours") vient de faire sa sortie définitive, discrètement, dans l’établissement de Tournai où il passa les dernières années de sa vie. Le nombre de musiciens et la variété des miousiks qu’il nous a fait connaître, à Jazz Record Shop où il était le quartier-maître de Raminagrobis, à la Fnac City 2 où il tint longtemps la barre des rayons Jazz et Musiques improvisées, dans son antre de la rue des Chênes aux goûters inoubliables, sont proprement vertigineux. Dès 1979, au lendemain d’une projection de La Cecilia à la Maison des Jeunes 1917, c’est lui qui nous fit rencontrer ceux (ce) qu’il fallait connaître à Bruxelles. Ils se reconnaîtront. Ils se réuniront en tout cas demain, lundi 3 février après-midi, aux Blancs Arbres, rue des Blancs-Arbres à Hacquegnies (Frasnes-lez-Anvaing) pour rendre hommage à Patrick, évoquer des souvenirs et écouter de la bonne musique. Pour illustrer ce petit mot, on a le choix. Mais un standard s’impose entre tous: la version aylérienne de When the saints go marchin’ in (1964). Avec mille pensées affectueuses pour Anne, autant pour Léo (qui a bien grandi, depuis la photo).
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