Langue de bois (dont on fait les pipes)

Le contexte. Un ami mien, éditeur méritant dont le siège est situé dans un royaume voisin du nôtre, dépose en novembre 2024 auprès de la commission ministérielle ad hoc, un dossier par lequel il sollicite une aide à l’édition. Au programme, une demi-douzaine de petits livres censément publiés en 2025. Quelques mois plus tard, comme quelques-uns de ses confrères, il reçoit cette réponse du service concerné. Promis juré, je n’ai pas corrigé la moindre virgule.

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« Nous tenons à vous informer que, conformément aux instructions données par le Cabinet de Mme la Ministre, l’examen de votre dossier par les membres de la Commission des Écritures et du Livre (session Lettres) a été suspendu dans l’attente de l’adoption définitive de l’arrêté portant exécution du Décret relatif au subventionnement des secteurs professionnels des langues, des lettres et du livre. Le calendrier d’adoption de l’arrêté est conditionné par le délai et la nature des réponses que l’Onem fournira aux questions que le Cabinet a souhaité lui adresser courant février suite aux remarques formulées par les fédérations professionnelles d’auteurs au sujet des dispositifs de bourses prévus par le décret et son arrêté d’exécution. »