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le vieux monde qui n'en finit pas
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5 février 2009

Annie Le Brun dézingue le vieux monde

le_brun_volcan   le_brun_sade

« Avec le naturel des saisons qui reviennent, chaque matin des enfants se glissent entre leurs rêves. La réalité qui les attend, ils savent encore la replier comme un mouchoir. Rien ne leur est moins lointain que le ciel dans les flaques d’eau. Alors, pourquoi n’y aurait-il plus d’adolescents assez sauvages pour refuser d’instinct le sinistre avenir qu’on leur prépare ? Pourquoi n’y aurait-il plus assez de jeunes gens assez passionnés pour déserter les perspectives balisées qu’on veut leur faire prendre pour la vie ? Pourquoi n’y aurait-il plus d’êtres assez déterminés pour s’opposer par tous les moyens au système de crétinisation dans lequel l’époque puise sa force consensuelle ? » [Annie Le Brun, Du trop de réalité ]

[ Lire ici un article de Mona Chollet ]

[ Écouter ici une intervention d'Annie Le Brun sur France Cul,
au lendemain des manifs du 29 janvier ]

annie_le_brun

[ Et happer ici un entretien avec icelle, « Appel à la désertion » ]

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Commentaires
B
Bien d'accord avec Henri mais il oublie les meilleurs de tous parmi les rares à poser un diagnostic sur "le désastre en cours" (à défaut de répondre, mais qui le peut ?, à la question centrale de notre temps, à savoir la disparition de tout horizon ou perspective révolutionnaire et la domestication croissante qui en découle) : "Les amis de Némésis", un site internet où l'on retrouve parmi les rédacteurs un ancien compagnon de Debord dans les années 80, Jean-pierre Baudet. Un texte que je recommande particulièrement entre autres : l'extraordinaire analyse qu'Urbain Bizot a consacré au film de l'indien Guru Dutt, "pyasaa (assoifé)". <br /> Annie Le Brun a par ailleurs entretenu une correspondance avec la revue "la guerre de la liberté".
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H
Avec Michel Bounan, le Comité Invisible (malgré leurs travers "post-modernes", même si ceux-ci étaient plus marqués dans Tiquún ; et malgré le fait qu'ils feraient bien d'être un peu moins "invisibles", de s'incarner un peu), et une grande partie de certains textes de l'Encylopédie des Nuisances, les textes d'Annie Le Brun sont les seuls qui gardent un oeil lucide sur le désastre total en cours. Et, dialectiquement, elle nous parle par ailleurs de ses passions (ainsi, le livre "De l'éperdu" répond au "Trop de réalité"). Qui d'autre ? Michéa ?<br /> À lire, les belles lettres que Debord lui a envoyées, et ce, sans juger quel ait pu être leur différend final.<br /> Merci pour ce blog. HENRI***
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M
Un grand merci pour cet entretien. Entendre parler de Novalis aujourd'hui vous réchauffe comme un bon feu.
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