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le vieux monde qui n'en finit pas
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7 mars 2009

Léo Malet, 7 mars 1909 (2)

Mémoires

« Moi, je me marre, je ricane. Je ne ris pas franchement: je ricane... Un de mes copains m'a demandé d'écrire mes mémoires, si jamais je les écrivais, et je leur ai trouvé un titre (c'est déjà ça !): Fureurs et Ricanements ! Parce qu'il m'avait dit: "Si tu écris tes mémoires, trouve un titre dans lequel il n'y ait pas le mot mémoire." Alors je me suis dit: je vais toujours penser au titre...! Fureurs et Ricanements... J'essaye de me maintenir en perpétuel état de fureur et je ricane toujours... Je me marre, vous savez ? C'est la grande fraternité, la grande camaraderie dont parle Chandler dans un de ses romans: "Nous formions une large famille unie, les bras largement étendus, une brique dans chaque main..." Et c'est bien ça...! »

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Un grésillement m'apprit que le papillon de nuit s'était approché trop près de la lampe. Les ailes brûlées, l'insecte tomba au beau milieu de la plaie ouverte dans la gorge de Ferrand. Il y palpita quelques secondes, comme un vampire qui s'abreuve à la source de vie, avant de clamser à son tour.

« Il avait mis le doigt dessus, ce pou. Je n'étais pas à une contradiction près, en effet. La vie était dégueulasse. Ce n'étais pas vivre qu'il fallait dire, mais dégueulasser, gueuler, engueuler et dégueuler. »

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