Jean-Jacques Lebel, 73 ans, les emmerde tous
À vrai dire, on le croyait mort. (Ça, ça ne va pas lui plaire, mais tant pis.) Grâce à Lémi, cuistre en goguette, qui opère chez Article 11 et dont j'ai déjà signalé ici les travaux, Jean-Jacques Lebel réapparaît, bien vivant, plus fringant et plus pète-sec que jamais.
JJL © Françoise Janicot [ voir Al Dante ]
« Depuis les années soixante, il traîne une réputation d'agitateur patenté. Mêlant art et politique, refusant toute étiquette, il ne plaît pas à l'art officiel ni à ses institutions, et cela lui convient parfaitement. Loin des musées, Jean-Jacques Lebel s'épanouit, pratiquant son art comme on lance unpavé: sans compromission. Entretien avec un artiste insurgé pas vraiment décidé à la boucler. »
« On est vite rassuré par les déclarations du sieur Lebel [...] D'emblée, il raconte qu'il est tombé il y a peu sur Raffarin dans le hall de son immeuble, et qu'il a fait fuir l'importun interloqué sous une rafale d'injures sonnantes. ("Dégage d'ici, vieux connard ! Oui, je sais à qui je parle, c'est bien pour ça que je continue ! Enfoiré !", de mémoire.) Ouf, Jean-Jacques Lebel n'a pas changé... »
Voilà. C'est donc un long entretien, qu'on lira ICI .
Jean-Jacques Lebel, 1962