C'est Pierre Braunberger, le producteur du film ("Tirez sur le pianiste"), qui, n'entravant que dalle aux paroles de la chanson, a déclaré à Truffaut qu'il faudrait sous-titrer celle-ci. Il s'agissait d'une boutade, mais Truffaut l'a pris au mot.
J'avoue que je tombe de ma chaise en apprenant que ces sous-titres sont "d'époque" (aussi leur défilement au rythme de la diction de Lapointe? J'imagine que "oui"... )<br />
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Du coup, grâce à un billet du blog "365 jours ouvrables", je tombe sur un excellentissime exemple-cousin de 1966 - soit 4 ans plus tard : un de mes films préférés par un de mes cinéastes préférés avec un de mes acteurs préférés...<br />
>> http://365joursouvrables.blogspot.com/2008/04/mots-films.html<br />
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Dans les commentaires de ce même billet, une dame affirme que "à ses débuts au music-hall Bobby Lapointe était sur-titré sur des bandes de tissus". C'est fou (si c'est vrai - mais je suis près à le croire -). <br />
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On en apprend tous les jours!
Salut Doc !<br />
Si j'ai bonne mémoire, la chanson avait été sous-titrée sur les copies du film à la demande de Truffaut himself. (A vérifier) Ce qui fit dire à je ne sais plus qui qu'il avait inventé le karaoke !
Vive le grand Boby! C'est amusant que la chanson soit sous-titrée parce que ce n'est sans doute pas la plus "tortueuse" du maestro (certaines comme "ta katie t'a quitté" ou "Méli Mélodie" le mériteraient plus...)