Les pondeuses, suite

Ébaubie par un récent billet sur le rythme extravagant de reproduction des Françaises et l'échange pour le moins saugrenu de commentaires qui s'ensuivit, l'amie Hélène m'envoie quelques lignes et une image (qu'elle ne peut introduire elle-même sur le blogue). Je les reproduis tels quels, malgré mon aversion absolue pour les tintineries. Et puis, il ne manquerait plus que cet animal tremens de Nick Rodwell vienne nous chercher des tiques sous la laine.

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En lisant ton texte et ceux des autres, m'est venu à la mémoire ce personnage de Tintin (Hergé beurk !... mais c'est ce que me lisait mon papa quand j'étais gamine !) qui veut couper la tête à tout le monde !!!!

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Pendant ce temps, dans les contrées lointaines, on panique. Sous un titre digne d'une chronique sur le ski de fond, « La France championne de la natalité, mais la Belgique remonte la pente », Le Soir du 26 y va d'un long papier mi-pleurnichard, mi-béat.

« En Belgique, lit-on par exemple, l’indicateur de fécondité s’élève aujourd’hui à 1,76 enfants par femme, à 2,06 à Bruxelles, 1,70 en Flandre et 1,79 en Wallonie. C’est encore trop bas pour dépasser le seuil de renouvellement. Mais en comparaison à d’autres pays européens, la Belgique se situe à une très bonne place, explique [un expert]. »

Il me semblait bien, ces temps-ci, voir moins de monde dans les rues de la capitale. A Anvers et Gand, c'est carrément le Kalahari en plein mois d'août. Dame, avec un taux de 1,70, elles ont du mal à se renouveler, les Flamandes. J'espère que vous vous en rendez compte.