Sergueï Mikhalkov n'est plus. Bon débarras
Sergueï Vladimirovitch Mikhalkov, poète officiel de toutes les Russies et porte-coton de tous les tsars, stalinien puis khrouchtchevo-dégéliste, brejnevien puis frère de sang d'Eltsine, Poutine-Medvedev et autres tyrans fascisto-grand-russes, est mort cinquante-six et demi après son premier maître Joseph Staline. Il avait presque un siècle d'âge. L'homme, qui ne crachait pas sur les (dés)honneurs (Ordre de Lénine 1939; trois fois Prix Staline, mazette, en 1941, 1942 et 1950; Ordre du Héros du Travail Socialiste en 1973; Ordre de l'Amitié en 1993; Ordre du Mérite pour la Patrie en 2003), nous laisse une œuvre à peu près illisible, deux fils cinéastes (dont le puant Nikita) et les paroles de trois ou quatre moutures successives de l'hymne soviétique, puis russe après 1990. Voici la première version - celle de 1945 -, par les Chœurs de l'Armée rouge.