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le vieux monde qui n'en finit pas
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10 octobre 2009

Jacques Chessex, le sang noir

Un mot de Nicolaï Lo Russo (via les éditions Léo Scheer) :

chessex3
Jacques Chessex

J'ai la tristesse d'annoncer la mort hier soir du grand écrivain Jacques Chessex (né en 1934). Il s'est brutalement effondré lors d'un colloque à Yverdon (Vaud) organisé à l'occasion de la pièce tirée de son livre La Confession du pasteur Burg (1967).

Un spectateur l'a pris à partie sur l'affaire Polanski – artiste qu'il défendait – et son sang a tourné noir.

Jacques Chessex, prix Goncourt 1973 pour l'extraordinaire L'Ogre, est un (des rares) auteurs contemporains que j'admirais. Longtemps professeur de lettres à Lausanne, très aimé, très craint aussi – ses courroux sont légendaires –, il est à l'origine de mon envie de m'essayer sur les chemins clairs-obscurs de l'écriture.

C'est bel et bien l'automne.

« Laissez-moi aller à rien. Laissez-moi aux cimetières introuvables. La mort n’est pas difficile à celui qui rejoint le premier site. La mort est douce à celui qui se couche aux étages clairs, parmi les labyrinthes d’ailes et les chants. » Jacques Chessex, Où vont mourir les oiseaux (1980)

~

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~

chessex2

Jacques Chessex était aussi peintre.
dessus : Scène à Cnossos chez le minotaure galant (1999),
dessous : Chat très gentil et sa belle maîtresse un lundi de Pentecôte (2000).

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