Alice Belaïdi, évidemment
« Tant de spectacles tournent autour de la femme au pays de l'homme, abîmée, avilie dans sa fraîcheur initiale. Ici, peut-être est-ce la première comédienne que nous découvrons qui allie le jeu vrai, le non-jeu dans sa crudité magique,engendrant la séduction féminine la plus troublante, celle-là précisément qui lui vaut dans ce récit le calvaire du commerce de son corps. Elle devient notre enfant dans une lumière qui est celle de la grâce, par delà les turpitudes. [...] Au nom de notre morale, on pourrait lui refuser son vieil imam qui l'épouse, son consolateur. mais voilà, elle avait tellement besoin d'une convalescence ! Vous avez remarqué ? On vous en parle comme si on avait rencontré quelqu'un ? » (Jo Dekmine)
Ça y est, on est encore tombé amoureux. Alice Belaïdi, à la folie.
Elle avait cassé la baraque à Avignon, cet été. Grâce à notre grand Jo Dekmine ( Théâtre 140 ), elle vient d'enflammer Bruxelles trois soirs d'octobre. Seule en scène pendant 80 minutes pour jouer l'adaptation géniale (par Gérard Gelas, du Chêne noir) des Confidences à Allah de Saphia Azzedine. Encore un coup de Léo Scheer. Vite, qu'elle revienne.