Canaille Annie
Ulcéré par un raté dans la rubrique nécro permanente de ce blog,
Scrongneugneu m'envoie ce correctif.
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« Tas de vauriens ! La grrrrande Annie Girardot (fille d'Hippolyte) vient de casser sa pipe et vous, comme si de rien n'était, vous vous envoyez en l'air en écoutant du Mac Couille Tinette ! Vous n'avez donc honte de rien, jeunes malappris ? Annie Girardot était, depuis la disparition de Suzy Delair, la plus immenses des actrices françaises. Elle portait en son sein (qu'elle exhibait volontiers du temps de sa splendeur érectile) le prestige classieux et néanmoins canaille de notre douce France, mère des arts et des pommes de terre frites. Elle avait tourné avec tous les géants du septième artichaut, qui, unanimes, saluaient à la fois l'évidence de son talent et la fermeté de son cul : Jean Gabin et Jean Lefèbvre, Alon Delain et Henri Guybet, Luchino Visconti et Tno Rossi, Orson Welles et Louison Bobet. Quelle perte pour notre pays, pour l'Europe unie et pour le cinéma ! »
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A quoi j'ajouterai, plus cher à mon coeur que Luchino et Orson réunis,
le regretté Benoît et son Jambon d'Ardenne.