A Paris, quelques irrévérencieux Liégeois

reçu ceci de l'ami Yellow

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Centre Wallonie-Bruxelles

127-129 rue Saint-Martin, 75004 Paris

Exposition

L’Art de l’Irrévérence !

du 18 mars au 29 mai 2011 ///  Vernissage le 18 mars à 18 heures

Roland Breucker - Capitaine Lonchamps - Dominique Castronovo et Bernard Secondini - Jacques Charlier - Ronald Dagonnier - Eric Duyckaerts - Laurent Impeduglia - Sophie Langohr - Jacques Lizène - Thomas Mazzarella - Messieurs Delmotte - Benjamin Monti - Werner Moron - Johan Muyle - Jacques Louis Nyst - Phil - Pol Pierart - André Stas - Marie Zolamian

Entrée libre

Catalogue coproduit par les éditions Yellow Now,
le Centre Wallonie-Bruxelles à Paris
et le Centre wallon d’art contemporain La Châtaigneraie

168 pages – 11 x 21 cm – Collection : Côté arts

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Volontiers frondeurs et insolents, les habitants de l’ancien Pays de Liège cultivent de longue date une forme d’humeur rosse qui s’apparente tantôt à l’humour noir ou macabre, tantôt à l’humour vache, étant entendu que l’humour est souvent, comme on sait, la politesse du désespoir. À Liège et dans ses marches – et dans ses marges aussi –, les traits d’esprit sont parfois caustiques, comme la soude, et font des trous. L’autodérision y est spontanée, et mousse comme une brève de comptoir. Elle a toujours servi d’antidote naturel à la mégalomanie comme à la morosité, lorsque les artistes liégeois, au gré des circonstances historiques, furent mis au défi de ne plus être principautaires, sans pour autant devenir provinciaux.

Le présent ouvrage – sous la forme d’un abécédaire – constitue l’indispensable complément de l’exposition l’Art de l’irrévérence ! produite par le Centre Wallonie-Bruxelles à Paris, mise en œuvre par le Centre wallon d’art contemporain La Châtaigneraie de Flémalle (Liège) et soutenue par le service Culture de la province de Liège. Dans une joyeuse mêlée intergénérationnelle, on retrouvera dans cet opuscule une vingtaine d’artistes contemporains. On y croisera également, sous la plume des meilleurs exégètes, d’autres figures-clefs, artificiers redoutables ou angéliques tirailleurs de la littérature (Blavier, Izoard, Savitzkaya), de la création vidéo, et du cinéma (Smolders, Lanners). Et on pourra y lire encore quelques propos distanciés (‘Pataphysique, boulets, Standard Champion), et autres considérations sur la persistance inexpliquée de l’irrévérence dans les mœurs locales.

Comments

[Vence]

Vous pouvez trouver un article sur le printemps de l'irreverence au Centre Bruxelles Wallonie de Paris sur http://blog.paris3e.fr/post/2011/04/22/Irreverence-centre-Wallonie-Bruxelles-paris-pierre-KrollStas-Sophie-Langohr-Capitaine-Longchamps-Benjamin-Monti

[Genevieve]

voici la source de l'info : http://www.artclair.com/site/archives/docs_article/82671/le-debat-politique-francais-s-invite-dans-une-exposition-belge.php et une autre
http://www.lalibre.be/culture/arts-visuels/article/647645/le-centre-wallonie-bruxelles-censure-puis-accepte.html

[Genevieve]

Il s'en est fallu de peu qu'une oeuvre soit interdite d'installation précisément pour "irrévérence". On croit rêver, mais finalement elle est exposée. ouf
(voir ci-dessous)
"Après avoir vu l’installation qui met en scène Dominique Strauss-Kahn et Nicolas Sarkozy le responsable du centre Wallonie-Bruxelles de Paris avait interdit l’œuvre, jusqu’à ce que son supérieur, le directeur du centre, annule cette décision.

Le centre Wallonie-Bruxelles inaugure le 18 mars prochain une exposition intitulée « l’Art de l’Irrévérence » dans le cadre du Printemps de l’Irrévérence . L’exposition présente des œuvres d’artistes essentiellement liégeois comme Jacques Charlier, Jacques Lizène, Kroll, Eric Duyckaerts, Pol Pierart et Werner Moron. Cette exposition veut présenter l’irrévérence à la manière belge.

A cette occasion, l’artiste Werner Moron a réalisé une installation qui a fait réagir le directeur du centre, Christian Bourgoignie. En se référant à la politique française, il présente deux candidats possibles pour les élections présidentielles françaises de 2012, Dominique Strauss-Kahn et Nicolas Sarkozy, sur fond de drapeau français. « Le premier est à gauche, évidemment, explique l’artiste. Il figure donc sur la partie gauche du drapeau qui est bleue. Le second emmène la droite, il est donc sur la partie droite du tableau… qui est rouge. J’ai décliné l’image sur plusieurs supports : tasse, assiette, t-shirt, sac… Comme pour n’importe quel mariage princier. »

Dans un premier temps Christian Bourgoignie refuse l’œuvre, précisant que le drapeau est un symbole fort pour la France. Mais son supérieur, le grand patron du Centre Wallonie-Bruxelles, Philippe Suinen, a cependant réintégré l’œuvre au nom de « Ni art d’Etat, ni censure ! ».