Dorothée Blanck

De Cléo de 5 à 7 (Varda, 1962) aux Herbes folles (Resnais, 2008) en passant par Qui êtes-vous Dorothée Blanck, le film-enquête que Haydée Caillot lui a consacré, Miss Blanck m'a toujours un peu intimidé, allez savoir pourquoi. Quelqu'un aura-t-il la bonne idée, un jour, de l'inviter à Bruxelles (où elle vint souvent se balader en compagnie de Jacques Sternberg). Nous pourrions lui exprimer notre affection et égrener des souvenirs avec elle autour de quelques bons films (elle en a fait une tripotée) et de quelques bons petits plats, en compagnie de quelques vieux amis. La voici dans la scène finale de Lola (mon film préféré), faisant le charleston avec Alan Scott dans l'arrière-salle de La Cigale, place Graslin, à Nantes. Plus bas, elle est "dirigée" par (l'autre) Sternberg dans Leçons d'éclairage de Harry Kümel, que produisit le cher Jacques Ledoux.

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Comments

[tilly]

Bonjour !

Je retrouve avec délices ces petits dialogues de blogueurs par dessus la tête du taulier qui les a suscités :)

Ce matin les souvenirs que j'ai de la belle Dériveuse sont singulièrement ravivés après la lecture de "Dernière valse à Venise" de Stéphane Heaume (chez Serge Safran, octobre 2017))

A lire absolument pour retrouver cette belle dame libre libre libre

Bien à vous

Tilly

[tilly]

chère Dorothée, voici encore une coïncidence pour enrichir le tissu de chassés croisés de nos vies.
Stéphane Lerouge est LE spécialiste de la musique de films de René Cloërec, compositeur oublié, que SL a rencontré à la fin de sa vie. René Cloërec était le cousin de ma maman. Un jeune musicologue qui connait bien SL prépare une étude sur René Cloërec, et m'a demandé des renseignements familiaux. A suivre...

[blanck dorothee]

Autre coincidence, avec Tilly, après avoir déjeuné bd Raspail, nous sommes allées voir la tombe de Jacques Demy, puis n'ayant rien à faire, je suis allée à la cinémathèque sans en connaitre le programme, il y avait un documentaire sur Georges Delerue, à peine installée dans un fauteuil, Agnès Varda , accompagnée par Stéphane Lerouge se sont assis à côté de moi, ils étaient aussi à l'écran comme témoin de l'oeuvre du musicien, j'ai dit à Varda que je sortais du cimetière, que le lierre avait bien grimpé; tu aurais du venir me chercher à la maison, on serait venues ensemble ici!

[des fraises]

De jolies coïncidences tout ça. Glanées et racontées par Dorothée (grâce à Tilly) aujourd'hui, entrechoquant nos verres de chinon. Il ne me reste plus qu'à voir tous ces films, moi cinéphage inculte.

[Gérard Lenne]

Avant-hier, j'étais en compagnie de deux réalisateurs, Jean-Claude Missiaen et Dominique Maillet, en train de visionner la fin du FRENCH-CANCAN de Renoir. Et juste à côté de Gabin, qui avons-nous reconnu ?
Amusante et troublante coïncidence...