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le vieux monde qui n'en finit pas
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23 décembre 2011

Bob !

Little Bob dans Le Havre (Aki Kaurismäki, 2011)

insert : André Wilms, Quoc-Dung Nguyen

[déjà, Le Havre, ICI - avec la voix off de Jean-Pierre Léaud]

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Commentaires
G
Oui ça confirme, bien sûr je ne retrouve pas la façon dont il travaillait avec ses acteurs dans le docu sur Pickpocket, mais je crois qu'il travaillait en effet par la sur-répétition de la même ligne par l'acteur afin de l'épuiser et que de la ligne de texte il ne reste plus de la part de l'acteur que l'essentiel (du point de vue de RB): pas de place pour le cabotinage! Je l'ai quand même pas inventé!
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C
Cool, je connaissais pas le "vocable" pour ce type de jeu d'acteur.<br /> Dans le Havre, La voix presque blanche de Wims finit par être pas mal poétique, mais ça prend du temps, et ca marche pq Wims a qd même une grosse intégrité théâtrale et pas mal de place.<br /> <br /> Pour mes 2 prises, c'est juste le max que fait Kaurismaki, d’après ce que j ai compris. Et vu qu'il aime aussi un jeu (raté) très décalé dans les dialogues, c'est sur qu'en 2 prises il trouve son bohneur. <br /> Je retenterai peut être ma chance sur ce film pour rentrer dans ce truc. Mais quand, même, j'y ai passé un très bon moment avec mes parents !<br /> <br /> Pour Bresson, je me rappelle aussi que sa technique pour obtenir "sa" voix blanche comme il l’aimait, c'était d'épuiser ses acteurs. (Comme KUbrick avec son acteur de barry lyndon ?)<br /> <br /> Corentin
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G
non, pas Perceval, Lancelot
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G
la voix blanche, c'est délicat, le ton de chez Bresson soi-disant sous-joué est joué comme chez Truffaut, autrement bien sûr, dans un chef d'oeuvre de Bresson (Pickpocket!) c'est magnifique, dans un mauvais film de Bresson et y'a un ou deux nanars (Perceval?) ça se plante, pour lui l'essentiel est ailleurs mais quand cet essentiel est gonflant, il ne reste que la blancheur maigrelette des voix qui du coup, nous fait ricaner, sinon la blancheur maigrelette se fait autre, piquante, précise, plume d'oie!<br /> Je n'ai pas vu Le Havre. Vous voulez dire que c'est en ne faisant que deux prises, qu'ils en restent à cet effet de "non joué" et qu'ils s'en contentent par flemme? Si je me souviens bien des bonus de Pickpocket, il me semble que Bresson faisait plein de prises (ou, ou et, de répétitions) justement pour éliminer des dialogues une expression trop "jouée" à son avis, l'acteur épuisé qui finit d'égrener ses lignes sans y penser... Faut que je vérifie ça...
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C
Une de mes scène préféré du Film.<br /> <br /> Par contre je comprends toujours pas ce truc, de pas mal de films d'auteur français (Bresson, godard et plein d'autre), de refuser de jouer les dialogues. On doit leur demander de réciter le texte le moins naturellement possible. Ca crée une espèce de décalage qui doit se vouloir poétique et qui m'est étranger... Peut être, un jour, ca me parlera.<br /> Je pense que c'est de la flemme sous caution artistique. Et pis, en 2 prises, t es sur qu'il y en a une qui marche de toute façon.<br /> <br /> P'têt que c'est mieux que surjoué, ou mal joué, mais c sur que ca peut être joué, et mieux!
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