Nos films préférés en 2011 : Jean-Pierre Bouyxou

Il y a belle lurette que je ne me précipite plus pour voir les nouveautés: je ne découvre beaucoup de films qu’un an ou deux après leur première sortie, voire plus tardivement encore, et je ne m’en porte pas plus mal. Dans le cadre de la cuvée 2011, un seul titre, parmi ceux que j’ai vus, m’a paru digne d’attention: L’Orpheline avec en plus un bras en moins, de Jacques Richard, bel hommage aux mélodrames d’antan et au cinéma de Tod Browning. En prime, c’est drôle. 

Je suppose qu’Octobre à Paris, de Jacques Panijel, compte pour du beurre puisque ce documentaire, sorti seulement en octobre dernier dans les salles, date de 1962. Sinon, je l’aurais volontiers cité.

De même, m’abstiens-je, la mort dans l’âme, d’attribuer le pompon d’or à un film indien que j’ai seulement pu voir cette année, mais dont la réalisation remonte à 1965 (et qui, de surcroît, n’a jamais eu de diffusion commerciale sous nos latitudes): Tarzan & King Kong, un nanar féeriquement crétin de A. Shamsheer.

Nous avons piqué ICI ces deux extraits de Tarzan & King Kong.
On y trouvera quelques documents croustillants sur le film.

[PS. On a parlé ICI de Jacques Richard, de Topor, de L'Orpheline avec n plus un bas en moins]

Comments

[Gérard Lenne]

Bon sang, tu as raison ! J'ai oublié L'ORPHELINE dans ma liste, sans doute parce que je l'avais vu bien avant, en 2010 !

Je le mettrais sûrement dans mes dix premiers.

[JPB]

Précision très importante : essayez de voir L'ORPHELINE en noir et blanc, c'est-à-dire dans sa véritable version initiale. En effet, c'est à la demande expresse de certains exploitants que Jacques Richard a dû se résoudre à tirer des copies en couleur de son film (ce qui était matériellement facile, le tournage s'étant effectué en vidéo).