Lectures pour tous : Ossip Mandelstam
« Je n’ai pas envie de parler de moi, mais d’épier les pas du siècle,
le bruit et la germination du temps... »
Ossip Mandelstam, Le Bruit du temps,
traduit du russe par Jean-Claude Schneider, Le Bruit du temps, 2012.
« Pourquoi traduire une nouvelle fois Le Bruit du temps alors qu’il existe déjà deux traductions en français – l’une, médiocre, dans une anthologie de proses de Mandelstam intitulée La Rage littéraire chez Gallimard, jamais rééditée ; l’autre, extrêmement précise, par Édith Scherer, à L’Âge d’homme, reprise dans la collection "Titres" chez Christian Bourgois ? Sans doute parce qu’il fallait faire appel à un poète pour donner à entendre dans une langue d’une grande richesse, la musique et l’éclat si particuliers de cette prose. Nous avons commandé cette traduction nouvelle à Jean-Claude Schneider, traducteur admiré de poètes allemands comme Hölderlin, Trakl, Bobrowski, qui avait déjà traduit de Mandelstam, à La Dogana, des poèmes de Simple Promesse et le magnifique Entretien sur Dante, précédé de La Pelisse. » [l'éditeur, prière d'insérer]
« Le terrible édifice de l’État
est comme un poële d’où s’exhale de la glace. »