22 mars 2012
Instrumentalisons les faits divers
Un des candidats frontistes à l'élection présidentielle française, connu désormais comme « le Lyssenko de la place de la Bastille », qualifiait hier Mohamed Merah de criminel dégénéré. Si le procédé est connu (stalinien un jour, stalinien toute la vie), le vocabulaire choisi fait tout de même froid dans le dos. Quelles voix "populaires" cherche-t-il à agglutiner, là ? Souhaitons que ce type ne soit jamais ministre de l'intérieur, des hôpitaux psychiatriques et de la recherche scientifique.
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