Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
le vieux monde qui n'en finit pas
le vieux monde qui n'en finit pas
Publicité
le vieux monde qui n'en finit pas
Visiteurs
Depuis la création 1 430 316
Newsletter
Derniers commentaires
1 juillet 2012

« L'œil qui jouit », de Jean-François Rauger (le Yellow du mois)

« La lecture du présent recueil déclenche la gourmandise impatiente de lire le plus vite possible des ouvrages de JFR à propos de Claude Chabrol ou concernant son goût pervers, sinon son snobisme, pour les genres mineurs. [...] J’aime que ce livre s’ouvre sur des questions de méthodologie programmatrice [JFR dirige la programmation de la Cinémathèque française, ndCh.T.] et se conclue sur une réflexion "politique". Il offre un portrait de son auteur, improvisateur oral brillant, jonglant aisément avec des concepts qu’il sait élégamment porter à l’oreille d’un public large. Autrement dit, un intellectuel habile qui exhibe sa jubilation rhétorique, alors que sa sélection traduit une attirance pour ce qui, au cinéma, se réalise en termes de gestes physiques, d’actions brusques et violentes, de renversements paradoxaux, de brutalité narrative et de sensualité directe sinon expéditive. Des grands et petits maîtres du cinéma américain et asiatique aux artisans d’un cinéma d’exubérante "kitsch" se dessine un goût critique et programmatique d’un homme qui jouit. Et qui l’assume, parfois avec provocation et humour, toujours avec originalité et intempestivité. »

Dominique Païni, extrait de la préface.

Rauger COUV

Danger, Diabolik ! Mario Bava, 1968

~

« [...] il était peut-être important que soit visible cette contradiction (mais en est-ce une ?) qui mélange un goût hérité de la lecture, très jeune, des Cahiers du cinéma, dans le désordre et toutes périodes confondues, avec une appétence pour des formes dites mineures ou marginales, les chefs-d'œuvre estampillés avec le cinéma dit bis, le théorique et le tripal. Un résidu d'enfance guidé par un pur principe de plaisir ? Peut-être. Et puis renouveler à l'infini le geste cinéphilique d'ennoblir un mauvais objet ne se refuse pas. Finalement, si programmer des films c'est écrire une histoire du cinéma, écrire c'est aussi programmer son propre goût. »

Jean-François Rauger

Publicité
Publicité
Commentaires
D
Voilà qui à l'air très alléchant: il va falloir que je me le procure...
Répondre
Publicité