Nous sommes contre Sylvia Kristel, tout contre elle
Sylvia Kristel (ici avec Thomas Chabrol), Alice ou la dernière fugue, de Claude Chabrol, 1977
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Le très cher Ph!l, vigilant comme pas deux, m'envoie le commentaire qui suit. Je profite de l'occasion pour rappeler combien le Dictionnaire est indispensable à l'intelligence et au bien-être de tout un chacun (offrez-le à vos lardons, ou laissez-les le voler, surtout s'ils ont passé le BEPC avec succès), et pour embrasser l'excellent Levaufre, qui se fait diaboliquement rare depuis qu'il est père. Il nous le paiera.
« (...) Jamais Emmanuelle n'aurait eu un tel succès sans Sylvia Kristel, actrice fantastique qui n'a pas eu les films qu'elle méritait. Alice ou la dernière fugue est l'un des rares à lui rendre justice. Dans la grande maison déserte, Alice croise parfois des personnages sortis d'on ne sait où. Ils sont interprétés par André Dussollier, Charles Vanel, Fernand Ledoux, etc. Tous l'observent, et louent son stoïcisme. La louange vaut autant pour Alice que pour Sylvia Kristel. »
Emmanuel Levaufre, dans le Dictionnaire des films français pornographiques & érotiques,
Serious Publishing, 2011
La notice nous remémore aussi le fait que Alice est dédié "à la mémoire de Fritz Lang".