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le vieux monde qui n'en finit pas
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11 décembre 2012

Brossat : Autochtone imaginaire Etranger imaginé (Retours sur la xénophobie)

Je ne l'ai pas encore lu. Ce sera pour la veille de Noël. L'exercice sera plus profitable que l'ingestion de cette saleté de foie gras. Bref, ce post est un véritable copinage, pour Brossat et pour les Editions du Souffle où je compte quelques bons amis.

Le livre sera en librairie le 13 janvier (sauf à Bruxelles où l'on peut le trouver déjà un peu partout), je vous dis ça de mémoire, et Alain Brossat viendra en causer à la librairie Tropismes, le 17 janvier.

C'est dit.

couverture1

 

 

la quatrième de couv

~

Cet essai construit en étoile est composé de textes (...) qui, à défaut de s’enchaîner les uns aux autres, se répondent et communiquent par différents "passages", selon la méthode mise en œuvre par Walter Benjamin dans son Paris, capitale du XIXe siècle. Il s’agit (...) de problématiser une question destinée à nous reconduire à notre objet, à son cœur – pourquoi la question de l’étranger tend-elle à devenir, sous nos latitudes, l’obsession des pouvoirs contemporains ? Au travers de cette question, qui n’en est une pour nous qu’autant que les méfaits des sorcières en étaient une pour un certain XVIe siècle, n’est-ce pas plutôt la question du pouvoir et la question des discours qui se trouvent posées ? [A.B.]

En pierres denses et compactes, la langue d’Alain Brossat se révèle contondante, réparatrice à force de ne pas se plier à l’esprit du temps, d’y répondre sans formes prescriptives, sans marche à suivre. S’il figure quelques pistes pour des mouvements salvateurs, l’action principale consiste à re-tracer l’absurde d’une série d’énoncés en matière d’hospitalité et d’identité. En y intercalant des rappels historiques et en repeuplant les apories des discours en la matière, l’auteur nous donne la possibilité d’en faire autant: restaurer nos percepts et affects.
En dix chapitres, Alain Brossat revient patiemment sur ce que nous entrapercevions en accéléré et de manière de plus en plus marquée: l’Europe forteresse déclinée en cinq chapitres philosophiques, deux textes de circonstance consacrés à Mohamed Merah et DSK, une célébration singulière de l’anniversaire de l’indépendance de l’Algérie, deux tableaux politiques du cinéma, et Qui a tué Walter Benjamin ? ou le récit du verrouillage de toutes les portes, mentales, physiques, politiques.

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