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le vieux monde qui n'en finit pas
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19 août 2013

Pauline, non loin de la plage

paulineb

Cannes, mai 1985. Pauline et son petit postier, notre copain liégeois Lucas Belvaux, avaient 22 et 24 ans [voir plus bas]. Poulet au vinaigre, polar chabrolo-sarcastique, était en sélection officielle. On ne disait pas encore "nominé pour la Palme d'Or", L'Oréal, Canal+ et les agences de communication n'avaient pas encore fait main basse sur le festival. Parachutés de Bruxelles, comme larrons en foire [nous planchions jour et nuit sur notre projet Nagisa Oshima], Louis Danvers et mézigue crapahutions de projections en interviews pour le compte de nos journaux et magazines respectifs. Bardée de son appareillage photographique, l'élégante Michèle Mauguit accompagnait Louis. Nous lui devons ce cliché magnifique de l'inoubliable Pauline, sur la terrasse de sa suite d'hôtel. L'azur et le pull violet, la monture rose et les verres opaques, l'orange du jus de fruit et la clope-Marilyn n'ont cessé, par la suite, de me ficher le bourdon. Trois ans plus tard, à l'été 1988, Pauline Lafont disparaissait, fracassée par accident au fond d'un ravin cévenol. On ne l'a retrouvée que trois mois plus tard. C'était il y a tout juste vingt-cinq ans.

[Merci mille fois, Michèle, de m'avoir autorisé à publier la photo.]

~

Pauline et le petit postier, devant la caméra de Claude Chabrol

poulet-au-vinaigre

 

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Commentaires
G
fracassée oui, horrible, notre Pauline, notre Bernadette, c'est trop triste.
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