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le vieux monde qui n'en finit pas
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17 septembre 2013

Fred Pohl

frederik polhl 2008

Frederik Pohl eut dans la littérature américaine du XXe siècle une importance comparable à celle d'un Isaac Asimov (son condisciple, dont il publia les premiers romans) ou d'un Matheson (disparu il y a quelques mois). Membre du PCA jusqu'à l'écrasement de l'insurrection hongroise de 1956, longtemps président de la Science Fiction and  Fantasy Writers of America, éditeur des plus grandes revues spécialisées (Galaxy, If) où il contribua à faire de la SF un genre majeur, lauréat de plusieurs Hugo et Nebula, ce vieux contestataire vient de mourir alors qu'il peaufinait l'ultime version de son autobiographie (The Way the Future Was, 1979, jamais traduite en français). Il avait nonante-trois ans. Il disait de la science-fiction: « Elle enseignait aux enfants que le monde pouvait être différent, et en admettant qu'on s'abstienne de déconner, qu'il pouvait être meilleur. Je le crois encore, et trouve réconfort et soutien dans la SF. » On peut relire les cinq romans de la série Gateway (La grande porte) et, bien entendu, son chef-d'oeuvre, The Space Merchants (Planète à gogos, avec Cyril Kornbluth). Fred Pohl fait partie du petit groupe d'auteurs américains qui nous ont appris à lire, et à rire.

fred pohl

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