26 septembre 2013
Cour d'assises : les entarteurs espagnols passibles de 5 à 9 ans de prison
MERCI DE FAIRE CIRCULER SANS MODERATION. VIVE LA FLIBUSTE !
ENTARTONS, ENTARTONS LES POMPEUX CORNICHONS !
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le bureau de Madrid- Bruxelles-Toulouse m'envoie ce qui suit :
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Bonjour tout le monde,
Voici le dossier de presse (+ le "manifeste de solidarité") relatifs au procès des quatre hardis entarteurs espagnols anti-TGV risquant de 5 à 9 ans de prison ferme pour avoir entarté la présidente de la région de Navarre lors d'une réunion à Toulouse.
date du crime: 27 octobre 2011
nom de l'entartée: Yolanda BarcinaMANIFESTE DE SOLIDARITÉ AVEC LES QUATRE INCULPÉS
DANS LE PROCÈS DE L’ENTARTAGE (CONTRE LE TGV)
DANS LE PROCÈS DE L’ENTARTAGE (CONTRE LE TGV)
DE YOLANDA BARCINA
Le procès aura lieu le 18 novembre et les peines de prison sont de 5 à 9 ans de prison
Le 27 octobre 2011, trois personnes ont “entarté” la présidente de la région de Navarre, Yolanda Barcina, lors de l’assemblée de la Communauté du Travail des Pyrénées qui avait lieu dans la ville de Toulouse. Le visage de Barcina a été, pendant quelques instants, couvert de meringue. Cette action de protestation réalisée par le mouvement de désobeissance au TGV Mugitu! avait comme objectif de dénoncer la responsabilité de Yolanda Barcina dans l’imposition du TGV en Euskal Herria (Pays Basque), un projet qui, dès sa naissance, a suscité une très grande opposition. À Toulouse, l’action n’a pas été suivie d’une arrestation ou d’une identification, les gardiens se sont limités à expulser les activistes de la salle. Cependant à leur retour en Navarre, les auteurs de l’entartage ont été arrêtés par la police et accusés d’un délit d’attentat à l’autorité par la cour d’assise, un tribunal d’exception qui s’est arrogé le droit de les juger. De plus, une quatrième personne a été postérieurement accusée du même délit à cause de sa participation dans l’action de protestation de Toulouse et à la conférence de presse réalisée le jour suivant à Pampelune pour expliquer les raisons de cette action. Actuellement, la cour d’assise a fixé la date du procès le 18 novembre et réclame des condamnations qui vont de 5 à 9 ans de prison.
Le Train à Grande Vitesse est un projet écologiquement dévastateur et économiquement désastreux. Grand gaspilleur d’énergie, destructeur de l’environnement, bruyant, le TGV accroit la centralisation du territoire créant de grandes aglomérations au détriment des villages et petites villes, il encourage l’hypermobilité et l’élitisme: la plupart des gens ne l’utilise que très peu ou jamais, et seule une minorité s’en sert habituellement. De plus, les grosses infrastructures comme le TGV impliquent un énorme gaspillage des ressources publiques et elles sont à l’origine des fortes réductions budgétaires que nous souffrons actuellement.
Les dirigeants ont bien entendu caché pendant 25 ans ce que ce projet allait coûter du point de vue social, économique et écologique; ils ont menti en chantant les louanges de ce moyen de transport et ont insulté voire même criminalisé l’opposition au TGV à chaque fois qu’elle est apparue, alors qu'ils se sont beaucoup de fois enrichis frauduleusement comme le prouvent les “papiers” de l' affaire Bárcenas. Yolanda Barcina représente à la perfection cette attitude arrogante et continuellement mensongère.
C’est pourquoi nous considérons que des actions populaires comme “l’entartage” de dirigeants qui, comme Yolanda Barcina, imposent le TGV en cachant ses effets nocifs et son véritable impact économique et social, sont un mode de contestation parfaitement légitime et compréhensible. D’autre part, nous dénonçons la gravité et la disproportion des peines de 5 à 9 ans de prison jamais vues auparavant dans aucun pays occidental, puisque les actions d’entartage similaires à celle-ci ont à peine eu de conséquences légales. Tout cela contraste honteusement avec la “magnanimité” des tribunaux envers les politiciens menteurs et corrompus, absous la plupart des fois.
C’est pourquoi, nous exigeons que les travaux du TGV se paralysent et que le procès judiciaire contre les quatre accusés de l’entartage qui a sucré le visage de Barcina n’aie plus lieu. En outre, cette affaire aurait dû être en tout cas jugée à Toulouse, lieu des faits. Nous voyons bien que ce procès possède tous les éléments qui définissent “l’injustice pénale”, comme l’utilisation de tribunaux d’exception qui se chargent de la répression de la dissidence sociale et l’application de code pénaux de plus en plus répressifs pour criminaliser la désobéissance civile. Nous désirons aussi que la fin de ce procès mène à une prise de conscience quant à l’inutilité et l’agressivité du TGV et d’autres infrastructures tout aussi mégalomanes et destructrices.
Non au Train à Grande Vitesse
Stop au procès contre les quatre inculpés
La désobéissance n' est pas un délit
Diffusion du manifeste
Nous vous demandons de distribuer ce manifeste de solidarité dans votre entourage et d’envoyer votre soutien à l’adresse mugituaht(at)gmail.com, en indiquant votre nom ou celui de votre association.
Prochaines mobilisations
12 novembre
Journée d’actions décentralisées et concentrations de solidarité
16 novembre
Manifestation de soutien aux inculpés et contre le TGV à Pampelune
18 novembre
Procès et concentration devant la Cour d’assises (salle de San Fernando de Henares, Madrid)
Soutien économique
3035.0068.08.0680058591 (Laboral Kutxa)
Campagne de solidarité
Nous appelons donc à la population à agir de la façon qu' elle trouve la plus opportune: en participant aux mobilisations proposées; en écrivant aux médias; en organisant des débats avec les entarteurs; en promouvant des initiatives de soutien économique (concerts, tirages au sort...); en adhérant personnellement ou collectivement au manifeste; en soutenant économiquement; etc.
Contact
Téléphone: (0034)654480589
Pour plus d’information
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