Toulouse-la-Rose, poète
Il est si bien dans ses baskets, mon banquier,
Que je ne puis marcher qu’à côté de ses pompes
Avec ce beau fusil qui leur est destiné,
Fusil à pompes et à banquiers.
Toulouse-la-Rose, « Poème anodin », in Estompes jargonnaises,
derniers poèmes pour la déroute, l’une et l’autre, éditeur, 2013
Le pouvoir n’est pas plus au bout du fusil que la peinture n’est au bout du rouleau.
Le pronostic vital n’est pas engagé mais son état n’inspire plus aucune inquiétude.
La vitalité engageante du pronostic n’inquiète plus aucun état inspiré.
L’engagement de l’inspiration en l’état ne pronostique aucunement l’inquiétude dévitalisée.
L’inspiration pronostiquée par l’étatisation de l’engagement revitalise plus d’un inquiet.
Mais c’est quoi ce poème de merde ?
C’est la nomenclature qui se fout de la gueule de l’oligarchie !
Toulouse-la-Rose, « Poème picturalo-militaire », in Idem.