Que viva la salsa !
Repost d'un message du 14 juillet dernier.
Je rappelle que nous verrons ce soir Andrés Caicedo, unos pocos buenos amigos (Katorza, 18h30)
en présence de Luis Ospina, son réalisateur. Le poète, lui, s'est suicidé à l'âge de 25 ans, en 1977.
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Avec un clin d'oeil à Jérôme Baron, sans qui j'ignorerais encore l'existence
de Andrés Caicedo (1951-1977), le petit Rimbaud de Cali. Et sans la lecture de
Que viva la musica !, Traversé par la rage et La mer,
je ne me serais peut-être pas remis à la salsa.
« Guaguanco raro »
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« Guaguanco triste »
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« Et je donnais des coups de pied dans les murs, je renversais les chaises, je me perdais dans les champs et ma mère organisait des expéditions, commandées par mon frère Jesús, pour qu'on me retrouve. Alors ils ont décidé, du jour au lendemain, que j'étais fou, et cette idée me faisait rire, tant elle était simple, simplificatrice. Si ç'avait été de la folie, le tourment n'aurait pas été aussi grand. J'aimerais vous expliquer ce que je ressentais: je fermais les yeux et c'était comme si je naviguais, agité, sur une mer absolument plate, calme... Pourquoi ne peut-on trouver le calme sur une telle mer ? » [La mer, Les solitaires intempestifs, 1998]