15 août 2014
Nuits blanches sur la jetée, à Locarno
Paul Vecchiali, magnifique
~
Le fin Mathieu Macheret (du Monde) nous écrit de Locarno :
[Enfin, deux œuvres extraordinaires ont illuminé les derniers jours du festival.]
Avec Nuits blanches sur la jetée, adapté d'une nouvelle de Dostoïevski, on retrouvait le Paul Vecchiali des grands jours, celui sentimental et audacieux des films tournés en décor unique, dans l'élan d'un geste primordial (Femmes femmes ou C'est la vie !) par ce franc-tireur du cinéma français, aujourd'hui octogénaire. A son couple de noctambules échangeant quatre soirs consécutifs dans les recoins bétonnés d'un port silencieux, Vecchiali sculpte une langue précieuse, d'une élégance inactuelle mais propre à recueillir les battements des cœurs, ainsi qu'un théâtre de lumière bouleversant de simplicité (un phare, des lueurs lointaines) taillé sur fond d'obscurité nocturne. Sur le fil d'une épure fragile, il porte la prestation sans filet de deux comédiens funambules, les merveilleux Astrid Adverbe et Pascal Cervo.
Avec Nuits blanches sur la jetée, adapté d'une nouvelle de Dostoïevski, on retrouvait le Paul Vecchiali des grands jours, celui sentimental et audacieux des films tournés en décor unique, dans l'élan d'un geste primordial (Femmes femmes ou C'est la vie !) par ce franc-tireur du cinéma français, aujourd'hui octogénaire. A son couple de noctambules échangeant quatre soirs consécutifs dans les recoins bétonnés d'un port silencieux, Vecchiali sculpte une langue précieuse, d'une élégance inactuelle mais propre à recueillir les battements des cœurs, ainsi qu'un théâtre de lumière bouleversant de simplicité (un phare, des lueurs lointaines) taillé sur fond d'obscurité nocturne. Sur le fil d'une épure fragile, il porte la prestation sans filet de deux comédiens funambules, les merveilleux Astrid Adverbe et Pascal Cervo.
Vivement la sortie en salles. Manivel, on compte sur vous.
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