17 février 2017
De Rodenbach à Vertigo en passant par Boileau et Narcejac
« Et tout: sa marche, sa taille, le rythme de son corps, l’expression de ses traits, le songe intérieur de son regard, ce qui n’est plus seulement les lignes et la couleur, mais la spiritualité de l’être et le mouvement de l’âme – tout cela lui était rendu, réapparaissait, vivait ! L’air d’un somnambule, Hugues la suivait toujours, machinalement maintenant, sans savoir pourquoi et sans plus réfléchir, à travers le dédale embrumé des rues de Bruges. [...] Ah ! comme elle ressemblait à la morte ! »
[Georges Rodenbach, Bruges-la-morte, 1892]
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