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le vieux monde qui n'en finit pas
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18 octobre 2019

Lumière 2019, 12

Le film du début de l'après-midi

le dernier sou

Le Dernier Sou d'André Cayatte est un film épatant, une espèce de petit film noir, une vraie révélation. C'est le tout dernier film de la Continental, quoique distribué au lendemain de la Libération. (Tourné en 1943, il est sorti en janvier 1946 dans l'indifférence générale.) C'est une histoire d'aigrefin: des histoires d'escroquerie, ça donne souvent lieu à des films légers, mais là, pas du tout, le récit devient de plus en plus noir, y compris dans le dernier tiers plein de scènes nocturnes. Il s'agit d'escroqueries aux petites annonces: des types déposent une somme d'argent pour vendre un produit, et puis quand ils n'y arrivent pas on le leur reprend dix fois moins cher. Il y a des aussi ventes de "faux métiers": on vend un faux cinéma, une fausse boutique de vin ! Roquevert est formidable en patron de la bande d'escrocs: il est à la fois charmeur, rusé, impitoyable, maître-chanteur, assassin. La noirceur doit peut-être au coscénariste Louis Chavance, l'auteur du Corbeau. Autre surprise du film, Ginette Leclerc a un charme fou, elle n'est pas utilisée comme souvent en vamp, sa sensualité est simple, naturelle. Elle est remarquable. [D'après Bertrand Tavernier]

Le_dernier_sou

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