Fahrenheit 451 au Canada
« Au Canada, écrit André Racicot, la réconciliation nécessaire avec les peuples autochtones devient un excellent prétexte pour les bien-pensants de la mouvance woke de poursuivre leur combat.
« Comme le rapporte la journaliste Isabelle Hachey, le comité d’évaluation du Conseil scolaire catholique Providence, en Ontario, "a retiré des encyclopédies pour des mots qui avaient mal vieilli, des bandes dessinées pour des dessins qui n’étaient pas assez représentatifs des Autochtones, des romans jeunesse qui ne passaient pas le test de cet obscur tribunal de l’Index."
« Radio-Canada révèle de son côté que près de 5 000 livres jeunesse ont été retirés de trente bibliothèques francophones du Sud-Est de l’Ontario. Certains ont été brûlés au cours de cérémonies spirituelles inspirées par les Autochtones. Parmi eux, Tintin en Amérique et Astérix et les Indiens.
« Au Canada, on a commencé à brûler des livres dont on estime le contenu inacceptable, parce qu’ils dépeignent les Autochtones du Canada sous un jour défavorable. Même des citadelles de la bien-pensance comme Radio-Canada et La Presse s’en inquiètent. Certains Autochtones se sont dits perturbés de ce qui se fait en leur nom.
« Puisque l’on brûle Tintin en Amérique, pourquoi ne fait-on pas la même chose avec Mein Kampf ?
« Contrairement à bien des gens qui en parlent, j’ai lu Mein Kampf d’un bout à l’autre. Je puis vous assurer que son contenu est nettement plus sulfureux que Tintin. »