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le vieux monde qui n'en finit pas
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12 février 2022

Glaz, et après

« Personne ne sait parler de la mort, et c’est peut-être la définition la plus exacte que l’on puisse en donner. Elle échappe aux mots, car elle signe précisément la fin de la parole. Celle de celui qui part, mais aussi celle de ceux qui lui survivent et qui, dans leur sidération, feront toujours de la langue un mauvais usage. Car les mots dans le deuil ont cessé de signifier. Ils ne servent souvent qu’à dire combien plus rien n’a de sens. »

« Je me suis souvent dit que je me souhaitais, comme à ceux que j’aime, qu’au jour de notre enterrement nos vies puissent être racontées autrement que sous la forme d’une tragédie, qu’il nous soit donné d’être évoqués par le biais d’autres lexiques et d’autres registres, que nos vies puissent être aussi regardées comme un thriller, une série romantique, un conte mythologique ou même une comédie populaire. Pourvu qu’à nos enterrements, il nous soit permis de ne pas nous résumer à nos morts, et de faire sentir combien dans la vie, nous avons été en vie. »

Le Petit Traité de consolation [Vivre avec nos morts] de Delphine Horvilleur est un des derniers livres que Glaz (1950-2022) a lus – c’est en tout cas un des derniers dont nous avons parlé avant que la maladie ne l’emporte. Gageons qu’il a pris le temps de reproduire ces quelques phrases sur un de ses légendaires aide-mémoire autocollants. [clic : Guy ]

~

La crique de Pierre Plate (dite "plage Tahiti"), au Pouliguen, défigurée par un éboulement, en janvier

tahiti pouliguen

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