Et mes fesses ?
« Il n'existe pas de "regard masculin", ou alors tous les hommes tourneraient les mêmes films. Mais il existe bien un regard machiste, chosifiant les femmes. Et mes chevilles, tu les aimes, mes chevilles ? Et mes mollets ? Et mes fesses ? [...] Ne parlons pas d’Anna Karina dans Une femme est femme (sic), qui finit par ses mots: "Je ne suis pas infâme… Je suis une femme." Même les poupées gonflables ont de meilleurs dialogues. Pauvreté syntaxique, corps désarticulé, voix débile. Le goût pour les cruches en dit long sur un homme, donc sur un cinéaste. Cours Jean-Luc, et retourne-toi dans ta tombe. L’avant-garde était bien derrière, mais derrière ton cul à toi. »
Quiconque en aura le courage, pourra se taper en entier l’article publié par l'auteure, qui s'y connaît en avant-gardes, dans un canard très réac. [C’est ICI]
Qu’une brèle de cet acabite dézingue Jean-Luc Godard avec une telle médiocrité, une telle malhonnêteté (si elle avait vu les films, j'ajouterais "avec une telle mauvaise foi") est presque rassurant. Ça nous conforte dans l’idée que nous avons raison d’aimer l’homme et ses films. Cette influenceuse doit avoir quelque chose à vendre, mais quoi ? Elle a envie qu’on lui dise, comme Paul à Camille dans Le mépris d’après Moravia, qu’elle a de jolies fesses ? Elle peut toujours se brosser. Pas envie d'être assigné en correctionnelle pour diffamation.