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le vieux monde qui n'en finit pas
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9 mai 2023

Manchette 03

« Vieux con, ajouta l’enfant en expédiant une flèche dans la figure de son oncle. Le projectile, dépourvu d’empennage et mal équilibré, atteignit son but de travers, cingla les yeux de Hartog. Le rousseau, surpris, poussa un jappement nerveux et fit un petit bond en arrière. Le sol manqua sous ses pieds. L’homme bascula sur le dos, puis s’écrasa la tête la première sur le four à céramique, trois mètres plus bas. Sous le choc, la voûte formée de grosses pierres pas très bien reliées par un mortier friable céda. Hartog et les grosses pierres, pêle-mêle, s’écrasèrent dans les poteries chauffées au rouge et le vernis. La cloison intermédiaire se rompit à son tour et l’ensemble s’écrasa dans les braises. Les cheveux rouges de Hartog prirent feu, et ses habits. Les liquides de son corps bouillonnèrent et se vaporisèrent. Pendant quelques courts instants, le monticule de pierres éboulées s’agita comme une taupinière, puis tout mouvement cessa. » Ô dingos, ô châteaux !, 1972, Gallimard. [Retitré Folle à tuer, pour coller au film qu’en tira Yves Boisset en 1975]

Manchette 03

~

Manchette 03bis

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Commentaires
G
dans le film, est-ce qu'il avait repris la scène du supermarché dans laquelle "la mère Baez" déversait par hp la paix et l'amour sur un monde d'entretueries avec jets de sang, onomatopées crachées et jurons obscènes?<br /> <br /> Lanoux y était très bon par ailleurs.
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