Soutenons le Saint-André-des-Arts contre les épiciers et leurs drôles de méthodes
Fondé en 1971 par Roger Diamantis, le cinéma Saint-André des arts est un bastion du cinéma d’auteur dans le Quartier latin.
A sa disparition c’est son épouse qui a continué à gérer le cinéma. Depuis 2012, des longs métrages majoritairement autoproduits (fiction, expérimentaux ou documentaires) ne trouvant pas de salles pour être montrés ont été diffusés en première séance pendant 14 jours, dans une section à part, "Les Découvertes du Saint-André". Programmées par Dobrila Diamantis, ces Découvertes ont vu passer les films de Jean-Marie Straub, Jean-Claude Taki, Marcel Hanoun ou François Caillat et autres (plus de 450) et continuent à donner à de jeunes cinéastes la chance de montrer un cinéma différent, loin des circuits formatés.
En juin 2021, Dobrila Diamantis - propriétaire du Saint-André des Arts - décide de confier la gérance du cinéma à Thomas Ordonneau (Shellac Exploitation), pensant trouver là un partenaire qui défend une même idée du cinéma d’auteur.
Leur contrat de gérance stipule expressément la diffusion des Découvertes, programmées par Dobrila Diamantis, chaque jour à 13h00.
Depuis 2022 un désaccord – contesté fermement par Dobrila Diamantis - portant sur l’utilisation du fonds de soutien exploitation oppose Dobrila Diamantis et Thomas Ordonneau. Pour faire pression et sans aucun fondement juridique, Thomas Ordonneau a non seulement cessé de payer les loyers depuis mars 2022 mais a plusieurs fois menacé Dobrila Diamantis d’annuler purement et simplement les Découvertes.
Le 11 octobre 2023, en dépit de ses obligations contractuelles, il a mis ses menaces à exécution, allant jusqu’à effacer toute trace des Découvertes sur le site du Saint-André, comme s’il pouvait disposer de l’héritage de Roger Diamantis.
Ce faisant, il a non seulement commis une voie de fait, constaté par un huissier, portant atteinte aux droits de Mme Diamantis et des cinéastes, mais il a pris en otage des cinéastes qui allaient être programmés, et effacé sans aucune justification des années de travail.
Est-ce là la vision du cinéma d’auteur qu’il faut défendre ? Tous les moyens sont-ils bons pour atteindre ses fins ?
Soutenez les Découvertes, ses cinéastes et Dobrila Diamantis en signant cette pétition et/ou en envoyant un mail à corentin.bichet@cnc.fr responsable de l’exploitation au CNC, la mission cinéma michel.gomez@paris.fr et à Thomas Ordonneau thomas.ordonneau@shellacfilms.com pour manifester votre désaccord avec ce genre de méthodes.
Soutenez les Découvertes du Saint-André des Arts.
Pour la pétition, c'est ICI ~ Chan, bien le bonjour ! Bises et tout le tralala.