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le vieux monde qui n'en finit pas
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14 novembre 2023

Michel Ciment 1938-2023

Michel-Ciment-Gare-de-La-Rochelle

« C’est quand même une jolie vie, non ? Faire partager ses goûts, rencontrer les gens qu’on aime. Défendre un travelling, s’insurger contre un plan de coupe, se battre pour un chapeau de travers. L’exercice sinon le devoir d’admiration. Bien sûr il y a de justes colères, des révoltes, des cris à pousser, la fameuse Indignation. Mais quelle générosité de hurler parfois aussi sa joie, son adhésion ! Ce qu’il y a de formidable chez Michel Ciment, c’est qu’on devine qu’il a senti très tôt qu’on était plus heureux du côté du verre à moitié plein, qu’admirer n’était pas forcément un signe de bêtise, de faiblesse intellectuelle et qu’il n’y avait pas de fierté particulière à détecter la petite bête, le défaut caché. [...] La force de ces articles, de ces entretiens, c’est que loin de démystifier la création, de banaliser le geste artistique, ils nous laissent plus perplexes encore face à l’inspiration, plus curieux aussi. Ce serait donc vrai, alors ? La culture ne serait pas l’ennemi du mystère, de la poésie ? » Édouard Baer, préface à Michel Ciment, Une vie de cinéma, Gallimard, 2019.

Depuis toujours, bizarrement, ce parfait anglophile s'obstinait à m'appeler Tatom. Impossible de l'en dissuader. C'est trop tard, Michel Ciment vient de mourir. Il avait 85 ans.

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Commentaires
G
je répondrai quand j'aurai vu UN bon film de Franco, difficile, quant à ce qu'il a fait de Positif c'est possible je le lis plus <br /> <br /> d'autre part j'habite à Garges-lès-Gonesse et je conteste la tristesse des dimanches de pluie
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J
Hola ! Du calme ! Faudrait quand même oublier que Ciment, c'est aussi (et surtout) l'homme qui a transformé la plus tonique et plus irrévérencieuse des revues françaises de cinéma ("Positif") en tiédasse bulletin cinéphilique et bien-pensant. C'est aussi lui qui, membre du conseil d'administration de la Cinémathèque française, a gueulé au scandale lorsque celle-ci a osé consacrer une rétrospective à Jess Franco, car le rôle d'une cinémathèque devait, selon lui, se limiter à montrer en boucle les films d'Eisenstein, Ford, Mizoguchi, Renoir et autres "grands" réalisateurs consacrés. Ce type-là était triste comme un dimanche de pluie à Garges-lès-Gonesse !
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G
J'aurais vouloir le voir plus dans les bonus de dvd au lieu de ces jean-foutres tristes qui te balancent des filmos complètes pêchées sur IMDB
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G
Ses critiques, c'était du béton.
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G
Au moins lui, dans la défense et illustration, il s'abstenait de tirer une tête de croque-mort, qu'on le voie et l'écoute ou qu'on le lise...<br /> <br /> et pas de temps à perdre avec les films qu'il n'aimait pas, il préférait se consacrer aux autres.
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