Le cinéma de Jean-Louis Comolli

Comolli en 1975, sur le tournage de La Cecilia

Entourés d'un aréopage de spécialistes, Antony Fiant et Isabelle Le Corff [qui dirigèrent il y a un an et demi, pour le même éditeur, Denis Gheerbrant et la vie] viennent de composer un livre joliment documenté sur le cinéma de Jean-Louis Comolli (1941-2022). Au sommaire, on croise une palanquée de doctorants des deux sexes, quelques amis et autant de cinéastes [Emmanuel Mouret, qui fut l'étudiant de Comolli, lui rend hommage dans des pages extraordinaires], des textes de Comolli, et même un poète-scénariste. Son vieux complice des Cahiers, Jean Narboni, rend compte de Un Américain en Normandie, où Comolli filma Samuel Fuller sur les lieux du D Day, à Omaha Beach, Normandie. «  [Comolli] ne se risque pas à la vanité ou au ridicule qu’il y aurait à tenter de "diriger" un tel tempérament. Il se limite judicieusement à lui ouvrir un espace propice au déploiement de ses irrésistibles qualités de conteur, de mime parfois clownesque et de joueur ironique, et à l’accompagner avec souplesse et toujours à bonne distance, en lui laissant l'initiative de ses déplacements. »

Bref. C'était un exemple. Mais on ne va pas vous mâcher le travail. Ce bel ouvrage est d'ores et déjà disponible sur le site de l'éditeur, et sera dans les cartons des libraires à partir du 1er mars. Le cinéma de Jean-Louis Comolli. Parole et utopie ~ 14X19cm à la française | 336 pages | couverture souple avec rabats | dos carré collé |  ISBN 978-2-493524-09-6 | 24€