Nos films préférés en 2013 : Guy Jungblut
Cher JC,
Tu me demandes une liste de films que j’ai appréciés dans le courant de l’année dernière.
Comme tu le sais, je suis peu – voire pas du tout – l’actualité cinématographique.
Mon activité (un peu compulsive) ne m’en laisse guère le loisir.
Nous avons produit l’année dernière aux alentours de vingt-cinq titres sous le label des Editions Yellow Now [CLIC].
Tu en conviendras, ça prend du temps et ça pompe de l’énergie*.
Par contre, mon activité éditoriale m’amène à voir un certain nombre de films (en salles, en festival, sur DVD…). Ces films sont toujours vus en fonction des livres en préparation (sur le néo-réalisme documentaire, sur le cinéma israélien, sur le documentaire belge, sur Skolimowski, Mekas, John Ford, Guy Gilles ou Boris Lehman**).
Voici donc mes découvertes (ou redécouvertes) de l’année écoulée.
Ben à toi,
Guy
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Bambini in città, de Luigi Comencini (Italie, 1946)
Evasi, de Franco Piavoli (Italie, 1964)
Lu tempu di li pisci spata, de Vittorio De Seta (Italie, 1955)
(et tous les modules de dix minutes de De Seta des années 50)
Youth, de Tom Shoval (Israël, 2013)
La visite de la fanfare, d’Eran Kolirin (Israël, 2007)
Dimanche, d’Edmond Bernhard (Belgique, 1963)
Mort à Vignole, d’Olivier Smolders (Belgique, 1998)
The Shout, de Jerzy Skolimowski (Royaume-Uni, 1978)
Quatre nuits avec Anna, de Jerzy Skolimowski (Pologne-France, 2008)
Outtakes from the Life of a Happy Man, de Jonas Mekas (États-Unis, 2012)
My Darling Clementine, de John Ford (États-Unis, 1946)
The Man who Shot Liberty Valance, de John Ford, (États-Unis, 1962)
L’amour à la mer, de Guy Gilles (France, 1964)
Mes sept lieux, de Boris Lehman (Belgique, 2013)
Bovines. Ou la vraie vie des vaches, d’Emmanuel Gras (France, 2012)
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* Heureusement, comme chacun sait, l’énergie n’est pas une mare ou un étang; elle est une source, perpétuellement renouvelable.
** Tu auras compris que je profite de l’opportunité qui m’est offerte pour faire un peu de réclame pour notre modeste structure.
Tu auras aussi remarqué que notre pratique de l’éclectisme et du grand écart n’a guère changé en trois décennies.