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le vieux monde qui n'en finit pas
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18 août 2014

Pierre Vassiliu (1937-2014) : "Est-ce que c´est bien raisonnable, tout ça ?"

~

En vadrouille à Montpellier

Sur la piste glacée de la boîte de nuit à Montpellier,
petite blondinette avec qui je danse,
quel âge peux-tu avoir, seize ans, dix-sept ans?
Tes seins sont déjà lourds, mais aussi déjà durs contre moi,
tu te colles tu provoques, mon sexe devient dur,
il danse avec le tien, il l´enlace, il l´embrasse il le presse
et dans le noir superbe de cette boîte de nuit
ta main se pose alors sans chercher à l´endroit le plus dur
et tu serres, tu serres, serres
(bon, elle serre comme ça huit fois) …

Tu souris j´en suis sûr, je te sens divaguer
et mes lèvres se posent sur ton épaule
je frémis, je bondis de baisers en baisers
tout le long de ton cou puis j´attrappe ta bouche,
tes lèvres sont humides et ta langue fait ce soir,
je crois, un peu ses premiers pas...
Et tu t´agrippes à moi,
et je te fais aller partout où je veux bien,
tandis que tout au bout, tout au bout de mes doigts,
roule, s´étend, soupire le début de ton sein droit
qui se gonfle en sourire, rire
(seulement sept rires cette fois)


Tu ne portes pas de slip et mes mains se baladent
autour de tes poils chauds, tu tressailles, tu sursautes,
et les yeux dans les yeux nous regardons au fond,
tout au fond de nous-même, tu as compris? Tu as compris je sais,
puisque tu lis en moi tout ce que je te donne…
Incrustée et collée consciemment tu t´écroules
et je trouve que c´est bien, et maintenant
c´est toi qui dirige ma main, c´est toi qui dirige ma main
et tu pleures de joie, nous nous sommes trouvés
à une seule soirée, et tu pleures
(six fois)

Des couples nous regardent et sourient gentiment,
je cherche comme un malade les clefs de l´appartement,
je finis mon cognac, nous traversons la salle, voilà
que je vois double, les odeurs de ton corps volent au-dessus
des tables et tes jambes miroitent sur la piste glacée.
Sur mon cheval noir qui nous conduit au pas
ta jupe est retroussée et tes cuisses bronzées éclatent sous mes mains.
Le vent prend la musique qui tourne dans tes cheveux.
On arrive chez moi, tu m´écrases le bras
tu entres dans la chambre et tu te déshabilles,
tu m´attrapes, tu m´agrippes et tu m´enfonces en toi
tu me veux tout entier, tu me manges, tu me bois,
tu me veux, et tu ris, et tu cries et tu jouis
(et là elle jouit onze fois)

Hu hu hu hu hu…
Est-ce que c´est bien raisonnable, tout ça ?

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