« La méduse n’est pas à l’aise sur le sable et la mort lui réussit très mal. Les taxidermistes sont impuissants à ressusciter la beauté de cet animal qui, en gonflant son ombrelle dans les courants, conçoit le miracle d’inventer la lumière. L’homme, boudant le prodige, lui tient fortement rigueur de ses décharges urticantes. Mais comment pourrait-elle dire autrement qu’elle n’aime pas qu’on la tripote ? »
Laure Belhassen, Femmes animales. Bestiaire métaphorique,
aux [indispensables] éditions des Grands Champs, 2019.
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