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17 janvier 2024

Lilian Harvey, Jean Boyer, suites

JiPé nous écrit à propos de Lilian Harvey et Jean Boyer [voir post d'avant-hier]

1.

« Serait-ce un rêve ? » : Lilian Harvey dans un extrait du film d’Erik Charell et Jean Boyer Le congrès s'amuse (1931).
C'est là : https://www.youtube.com/watch?v=JstuFwwqdUQ
Une des plus belles séquences musicales de toute l’histoire du cinéma: six minutes de travelling pour une chanson. Éblouissant !
Les opérettes de la UFA, dont le succès (mérité) fut colossal au début des années 1930, étaient toutes filmées dans les studios berlinois en deux versions simultanées, l’une allemande (la plupart du temps avec Lilian Harvey et Willy Fritsch), l’autre française (avec Lilian Harvey et Henri Garat). Par exception, Le congrès s’amuse en eut aussi une troisième, anglaise celle-là (également avec Lilian Harvey et Henri Garat).
Jean Boyer – encore débutant – était souvent le parolier des chansons pour la version française. À l’occasion, c’est lui qu’on chargeait de réaliser celle-ci (dont la mise en scène reproduisait plus ou moins fidèlement celle de la version matricielle allemande): c’est notamment le cas ici.
Personnellement, je trouve les films musicaux de la UFA dignes de ceux qu’Ernst Lubitsch, à la même époque, tournait lui aussi en double ou triple version (avec Jeanette MacDonald et Maurice Chevalier) à Hollywood.
Je considère par ailleurs Jean Boyer comme un des plus grands cinéastes français…

2.

Jean Boyer chante « Ville d’amour », toujours du film Le congrès s’amuse: https://www.youtube.com/watch?v=TJFSMjQ4RIg
Celle-là, j’ai le 78-tours. C’est une des perles de ma collection et je ne m’en séparerais pour rien au monde.
J’ai cru jusqu’à ces jours derniers qu’il s’agissait du seul air enregistré par l’épatant Jean Boyer — très exactement jusqu’à la découverte sur YouTube de son délicieux duo avec Lilian Harvey.
Si vous ne trouvez pas ce mec absolument génial, allez voir chez les Grecs si j’y suis. Je ne vous parle plus !

3.

Lilian Harvey et Jean Boyer à Paris, en 1941 (photo piquée dans Lilian Harvey, un livre de Christiane Habich publié en 1990 par le Deutsches Filmmuseum de Francfort-sur-le-Main).
Boyer avait dirigé en France, en 1940 (juste avant l'arrivée des troupes d'occupation nazies), les deux films qui allaient être les tout derniers de l'actrice: Sérénade, avec Louis Jouvet, et Miquette, avec Lucien Baroux et André Lefaur. Ils ne comptent malheureusement pas parmi ses plus incontestables réussites.
Lilian Harvey allait, toutefois, encore apparaître dans quelques documentaires dont le plus inattendu est assurément un court métrage d'Agnès Varda, La Cocotte d'Azur (1959), que je n'ai jamais vu.

harvey boyer 1941

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