Chroniques tarnaciennes [Pierre Marcelle, 15/5/2009]
« [...] On festoiera dimanche 17 mai en soutien à Julien Coupat et avec la compagnie Annibal, à l’épicerie de Tarnac, QG de la «cellule invisible» chère à Alliot-Marie. Tandis que le Courrier picard relatait les vingt-trois heures de garde à vue d’un citoyen victime d’un SMS rigolard où il était question de déraillement (Libération du 6 mai), le Canard enchaîné rapportait les cadences infernales des agents provocateurs de la ministre butée. Parmi ses entreprises d’intimidation, l’arrestation, le 28 avril, en pleine rue et pistolet sur la tempe, de Tessa Polak, photographe de 36 ans militant pour la libération de Coupat.
« Après 48 heures de garde à vue (elle en fera 76), la jeune femme, nous dit le Monde, jure avoir entendu le juge d’instruction Thierry Fragnoli lui dire : «Ce n’est pas ma faute, mais vous allez payer pour les autres.»
Cie Annibal et ses Éléphants