Texte des seize papillons:
L'introduction qui vient.
On veut des actes et pas des mots, et on aimerait qu'ils synonyment.
La chair est fade, il y a trop de livres, mais on s'approche.
Et quand on parle de nous, nous ne sommes déjà plus loin.
Une introduction (...) impose une suite, mais reste secrète, c'est déjà un commencement.
On change d'espace et soudainement le label se fait la belle, devient féroce, exige des os.
Où donc aller pour modifier un paysage de fond en comble. Ne pas seulement y déposer une simple trace.
Nous sommes revenus.
Ne croyez pas qu'on puisse ainsi brûler un rêve.
Vous avez cru pouvoir faire un détour, mais ça vous rattrape, ça vous saisit à la gorge.
On a vécu les vernissages, on veut maintenant devenir sauvages.
Nous inversons le processus, pour renommer un monde à nous. Et les rapides gagnent les estuaires.
Le pont-levis est relevé, mais les murailles sont fissurées.
Le mobilier a été le premier à vraiment comprendre la différence entre chien et loup.
A croire même que le sauvage qu'on cherche au loin, à coup de jumelles, est juste là pour oublier ce qui est en bas.
Vous pouvez toujours croire sécurisés ces doux portiques, votre protection est au final aussi dérisoire que la nôtre.
16 juillet 2009
La Meute (Nantes) : les seize «papillons»
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