Et pendant ce temps, à Dieppe...
... pendant qu'à Paris, pour la énième fois, des pandores assassins défouraillent à tout va, attentifs aux larmes de crocodile de leur ministre et de la quasi-totalité de la classe politique (gare à ne pas glisser, ça fait une sacrée flaque)... à Dieppe, la police de la pensée [dans la famille Nupes, je demande la petite-nièce] est en pleine forme. Belle affaire. Pour la promo d'un prochain festival de la bande dessinée, l'artiste sollicité concocte l'affiche ad hoc. Marie, l'héroine de la série d'albums de Jim, Une nuit à Rome, y est entourée de livres. Personne ne devrait y voir malice, sauf des malades dans leur tête. Sauf l'adjoint au maire chargé des discriminations (sic). Qui interpelle l'association responsable du festival. « Pour annoncer un événement qui touche tous les publics, toque-t-elle, nous avons pensé que la représentation d’une jeune femme en pose lascive, avec un décolleté certes léger, n’entrait pas dans la vision que nous nous faisons de la lutte contre les discriminations. » Sans expliquer plus avant le rapport entre une pose lascive et la lutte contre les fameuses discriminations. Qu'arriva-t-il ? L'artiste baissa son pantalon, reprit ses crayons et s'autocensura de la manière que voici. Le pauvre. Il devait avoir un paquet de factures en retard. Bref, nous en sommes là. C'est l'air du temps. L'abbé Bethléem est de retour. [Merci Bernard pour l'info, et pour l'allusion à ce sale curé.]