Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
le vieux monde qui n'en finit pas
le vieux monde qui n'en finit pas
Publicité
le vieux monde qui n'en finit pas
Visiteurs
Depuis la création 1 410 614
Newsletter
Derniers commentaires
22 février 2009

Canicule 8

warrah
warrah

« Lorsque le Beagle accosta aux îles Falklands (que nous appelons les Malouines), son plus célèbre passager, Charles Darwin, décrivit un renard deux fois plus grand que le renard d'Europe: le warrah. Découvert en 1860, il jouissait d'une abominable réputation. On le prétendait sanguinaire et agressif, au point que les voyageurs allumaient chaque soir de gigantesques feux pour éviter de le voir débouler au beau milieu du campement. Lord Byron, lors d'un voyage qu'il fit aux Falklands en 1764, en porta témoignage. Darwin fit les recherches qui s'imposaient et ne découvrit aucun proche parent du warrah, dont il reconnut l'originalité au sein de la famille des canidés.

« Pour son malheur, le warrah portait une somptueuse fourrure aux tons orangés, et sa queue, longue et fournie, noire vers son extrémité, se terminait pars un cône d'un blanc éclatant.

« La chasse intensive dont il faisait l'objet lors du passage de Darwin, conduisit celui-ci à prédire sa prochaine extinction.

« Le dernier warrah fut abattu à Shallow Bay en 1876, dix-sept ans après la parution de L'Origine des espèces. »

Georges Daublon, À la recherche des animaux disparus, Flammarion, 2004


femmes_au_bull_dog_picabia
Francis Picabia, Femmes au bull-dog, 1941

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité